Il est vital de manger, et de boire à vélo. Suivant la vitesse, le relief, les intempéries, la distance parcourue, le cyclotouriste brûle deux à cinq fois plus de calories que l'individu sédentaire.

La nourriture doit être équilibrée et abondante. On mange tout le temps ! Préférer faire plusieurs repas à un repas unique. Outre les différentes familles d'aliments, la nourriture de base comprend essentiellement des sucres lents (pâtes, riz, pain, pommes de terre, bananes) et des sucres rapides (pâte d'amandes, chocolat, tout ce qui est sucré).

J'emporte dans mes bagages un camping gaz et une popote de manière à me faire moi même ma nourriture. On peut évidemment manger au restaurant. D'une manière générale si vous optez pour faire vous même vos repas, quelques conseils :

  • Mangez ce que vous aimez manger : psychologiquement, manger est très important.
  • Rien ne se conserve à vélo, la température en été, est trop élevée. Si vous souhaitez par exemple manger de la viande, il faut la consommer dans l'heure qui suit.
  • Un vélo n'a pas de suspension : si vous emportez des fruits fragiles (pêches par exemple) ils seront transformés en compote au bout d'une heure de route.
  • Vous pouvez acheter des salades toutes faites chez un traiteur ou dans un supermarché : on n'embarque pas de la vinaigrette à vélo...
  • La nourriture de base reste les pâtes, faciles à préparer.

MANGER AVANT D'AVOIR FAIM

BOIRE AVANT D'AVOIR SOIF

Avec l'apparition des réseaux de distribution d'eau, les bornes fontaines ont disparu de nos villes et de nos villages. On peut acheter de l'eau minérale, mais sachez qu'un cycliste peut boire jusqu'à 7 ou 8 litres par jour... Les boissons type coca-cola et autres fournissent des sucres rapides. Les jus de fruit, à condition d'être bus rapidement, sont aussi très intéressants, car riches en sels minéraux. On peut aussi se préparer du thé sucré ou du café, à mettre dans les bidons.Le truc qui tue : il y a toujours un robinet d'eau dans un cimetière, et cette eau est potable.

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