Je ne connais de la Suisse que les cantons romands (d'expression francophone).

Camping : les campings sont assez nombreux, et d'un prix raisonnable.

Routes : Les routes sont en excellent état, et la signalisation est claire. Particularité : les feux tricolores des carrefours sont souvent deux voire trois.

Incroyable : les vélos doivent acquitter une taxe comme les automobiles ! C'est une vignette que vous collez sur votre vélo, ou sur une plaque prévue à cet effet. Elle est d'un montant modique, et correspond à une assurance responsabilité civile pour tous les dommages corporels que vous pouvez causer en circulant à vélo. On peut l'acheter partout (gendarmeries, gares, grands magasins). Vous n'êtes pas tenus d'avoir une plaque : vous pouvez apposer la vignette sur le cadre de votre vélo.

Restaurants pas chers et de qualité : les buffets des gares. Chaînes de magasins bon marché : Migros

Pays roi du chemin de fer, (un des réseaux les plus denses d'Europe), les CFF sont accueillants pour les cyclistes. Moyennant un forfait, valable un jour, variable pour un vélo ou un tandem, vous pouvez emprunter la majorité des trains sauf les intercités. Prix voisin de 15 CHF. La SNCF devrait en prendre de la graine ! Le réseau des cars postaux peut aussi être emprunté en embarquant son vélo (si vous n'avez pas le courage de grimper les cols vous même). De la même manière vous pouvez embarquer votre machine sur les bateaux qui assurent les lignes régulières sur les lacs.

L'allemand parlé par les Suisses Allemands est difficilement compréhensible pour qui parle un allemand académique, et il vaut mieux parfois parler anglais, bien que tous les Suisses Allemands aient appris à parler français.

UN POUR TOUS, TOUS POUR UN

Schéma des panneaux de signalisation

La route. Bitume, cailloux ou terre battue. Je suis arrivé au terme de ce périple, auquel je ne croyais pas. Tout à l'heure, plus que cette pente à descendre, atteindre le petit village qui s'endort dans cette brume d'été finissant, ce petit village non loin de Lausanne où habitaient alors mes parents, descendre à toute vitesse la route qui va vers la Venoge, et arriver. Puis repartir.

Le vélo en montagne, le franchissement de cols, est un exercice physique intense ; je ne saurais vous conseiller un entrainement préparatoire. La haute montagne est assimilable à un désert. Et si vous descendez vite, n'oubliez pas que vous montez lentement, que l'habitat est rare : pas de boutiques, emportez de quoi manger.
Pour faire de l'eau : une corde au bout de laquelle un de vos bidons est attaché vous permettra de puiser de l'eau si elle est inaccessible depuis la route.
L'air se raréfie, rend l'effort plus pénible, la température descend assez franchement avec l'altitude. Prévoyez des habits en conséquence.

Sur le plan mécanique, choisissez une forte démultiplication, changez vos plateaux AV avant d'entamer un parcours de montagne. Vérifiez vos freins. Record de vitesse : le St Bernard dans le sens Italie Suisse : 82 km/h...
Autre anecdocte : avant d'arriver à Gênes, je franchis un petit col, mais le soir tombant, il fait carrément nuit. Forêt très pentue, bivouaquer n'est pas la solution. Survient une voiture. Et là : je roule devant la voiture, l'empêchant de me dépasser, ainsi je profite de ses phares puissants, et arrive à Gênes sans encombres une heure plus tard.
Autre col recommandé : le Col de l'extrême. 150 m du côté de Perpignan : vous avez dit emphase ?